Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Frédérique, certifiée des formations 5.3 Nutrition, Gestion du stress et Phytothérapie.
Pourquoi es-tu passionnée par le bien-être ?
Frédérique Le Méhauté « Alors moi, je suis atteinte d’une maladie chronique depuis une vingtaine d’années qui s’appelle la maladie de Crohn. À l’âge de 25 ans, je me suis intéressée de près à l’alimentation et à la respiration, surtout les deux en même temps pour essayer de gérer les douleurs par la respiration en particulier et l’alimentation pour essayer de convertir les aliments que je pouvais manger par rapport à un intestin qui était en souffrance et malade et j’étais convaincue que l’alimentation pouvait me faire du bien en fait.
Et bingo ! En fait, j’ai bien réussi, notamment par la préparation des repas que je vais me forcer à faire permettant ainsi de ne pas acheter forcément des plats préparés. J’ai réussi au bout d’une dizaine d’années à atteindre une première rémission et c’est là que je me suis vraiment passionnée pour l’alimentation et aussi la respiration. J’ai pu voir que par le biais de respirations particulières qu’il était possible de calmer les douleurs et que je pouvais aussi maîtriser cet intestin qui était en souffrance ».
Sens-tu un énorme changement en toi ?
« J’étais déjà bien en place par rapport à l’alimentation, mais ça m’a donné un peu plus de connaissances. La formation du docteur Yann Rougier est incroyable. Par les neurosciences, j’ai appris beaucoup de choses également et je dois dire que la gestion du stress m’a apporté beaucoup, autant dans la douleur que pour la récupération.
Aujourd’hui, je peux dire que je cohabite avec la maladie. Le médecin qui m’accompagne est même très surpris parce que la maladie est là, mais je n’ai pas du tout d’interprétation de la maladie. Je n’ai plus de douleurs, je mange tout à fait normalement, je mange de tout ».
La formation en gestion du stress t’a-t-elle servi ?
« Oui, parce que j’avais des bases en alimentation, je faisais déjà attention. Seulement, la maladie a été déclenchée il y a une vingtaine d’années et à l’époque, on nous disait de faire des régimes sans résidus. Aujourd’hui, on nous parle plus d’une alimentation équilibrée, concernant ces maladies chroniques intestinales. Et du coup, moi, c’est aussi ce que j’encourage à faire !
Il y a deux ans, j’ai été licenciée, donc j’ai dû réfléchir à un plan de carrière différent parce que je ne me voyais pas continuer dans le salariat, et un coach en bilan de compétences m’a convaincue, et a cassé mes croyances limitantes sur l’entreprise et aussi sur cette maladie que je croyais être une faiblesse. Finalement, aujourd’hui, c’est elle qui me porte, qui porte mon entreprise et l’envie d’accompagner des gens qui sont comme moi en souffrance et qui cherchent comment accompagner et comment faire pour vivre avec une maladie chronique en ayant des bons outils ».
Comment as-tu fait pour recruter tes premiers clients ? Comment t’es-tu lancé ?
« Alors moi, j’ai entendu les messages du directeur Fabrice Boutain sur s’entourer de trois personnes ou de trois structures, et de vraiment d’être sur les réseaux également. J’ai essayé de me placer un peu partout en essayant de répondre à ces conseils, et puis je me suis forcée un petit peu parce que les réseaux n’étaient pas forcément mon domaine de prédilection.
Quand on est à sa place, qu’on se sent vraiment au bon endroit et qu’on a envie de faire ces choses-là, d’accompagner, et bien, on se bouscule un peu, on y va, et j’ai publié sur Facebook, dans le groupe de la commune où je me trouve.
J’ai fait un premier essai et une semaine après, une personne m’a contacté, elle voulait perdre du poids : une belle rencontre. Il se trouve que derrière, j’ai dû déléguer parce qu’elle retombait dans un cancer et que je n’étais pas la bonne personne, mais je suis toujours en accompagnement avec elle, pour la motivation, pour la respiration, pour les moments un peu difficiles à gérer.
La Delta-Respiration est une merveille pour accompagner ces personnes. Ensuite, j’ai LinkedIn aussi qui m’apporte des ateliers parce que je fais des accompagnements aujourd’hui, mais j’interviens aussi en structures professionnelles pour parler, pour anticiper les burnouts, pour parler de la gestion du stress et pour parler des émotions.
J’ai aussi eu l’occasion de faire un atelier en école primaire qui a eu un grand succès. Les enfants sont très réceptifs, donc c’est super pour parler du sucre en particulier. C’était très intéressant, les parents d’élèves nous entendent aussi, car ils ont les retours des enfants.
Cela permet de se faire connaître. Aujourd’hui, je suis vraiment dans une démarche de communication. Ce sont les réseaux, c’est Instagram et Facebook, c’est un LinkedIn, mais c’est aussi de toquer aux portes et de ne pas hésiter ! Je suis rentrée dans une association de thérapeutes complémentaires, donc hypnothérapie, réflexologie, puis on a essayé de mettre en place des accompagnements pluridisciplinaires, ce qui m’a apporté une cliente d’ailleurs. Récemment, j’étais dans une réunion à un café des entrepreneurs que ma banque a organisé, c’était à doubles enjeux, parce que comme j’avais monté une entreprise, je n’avais pas forcément beaucoup de questions, mais c’est l’occasion de rencontrer des avocats, des comptables, je leur ai distribué aussi ma carte de visite, parce que ce qu’on fait intéresse tout le monde.
L’anecdote, c’est que je suis dans une pépinière d’entreprises, qui est mise à disposition par l’agglomération de Concarneau. En allant chercher une petite carte pour faire mes impressions et photocopies, j’ai rencontré une personne qui, un peu curieuse, m’a demandé ce que je venais faire là et en lui expliquant ce que je faisais, elle était très intéressée.
Il se trouve que c’était la trésorière du comité d’entreprise de l’agglomération. Elle m’a demandé d’organiser des ateliers pour les agents qui se trouvent sur place le midi, qui restent là et qui sont intéressés par tout ce qui est alimentation, batch cooking, etc. J’ai monté des ateliers et j’ai eu une vingtaine de personnes sur deux sessions.
Mon coach en bilan de compétences aussi m’a intégré dans son programme d’accompagnement d’entreprises pour des bilans professionnels. Il y a une demande d’intégrer des accompagnements parce qu’il reçoit des managers, des chefs d’entreprise qui sont très stressés et qui ont du mal à passer le cap.
Il me demande de faire de la respiration avec eux avant d’engager une réunion pour être en pleine présence. Il y a tout un accompagnement que je fais avec ce coach qui est mon partenaire aujourd’hui ».
Quel serait le conseil que tu donnerais aux élèves de l’École qui souhaitent se lancer ?
« De croire en soi, parce que, quand on a fait le choix de cette formation, c’est qu’on avait ces valeurs et cette volonté d’accompagner vers une pleine santé, vers un comportement alimentaire, vers une meilleure nutrition. On a envie de faire cet accompagnement. On veut rencontrer des gens et leur apporter ce qu’on sait et les conseiller.
Il faut se faire confiance. Le conseil, c’est aussi de toquer aux portes, on a des clients potentiels à chaque coin de rue, peu importe.
Ils se trouvent vraiment partout, même si on va voir un professionnel, derrière, il y a une personne qui a peut-être un besoin et donc elle peut ouvrir une porte sur autre chose, sur de l’association, sur de l’entreprise. Surtout, croyez en vous et aux gens qui sont autour de vous. Ils sont pleins de ressources, ils peuvent vous aider ».
Est-ce qu’il est possible de vivre de sa passion ?
« Moi j’y crois. Alors je ne suis qu’au lancement, mais je change complètement de vie, je trouve ça fabuleux et je suis rentrée dans une magnifique école avec des personnes magnifiques et bienveillantes ».
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