Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Frédérique Le Méhauté, certifiée des formations 5.3 Nutrition, Gestion du Stress et Préparation Mentale et Entrepreneur.
Pourquoi es-tu passionnée par le bien-être ?
Frédérique Le Méhauté : « Je suis atteinte d’une maladie chronique qui s’appelle la maladie de Crohn qui a été diagnostiquée à l’âge de mes 25 ans, et qui m’a fait prendre conscience qu’il était nécessaire pour nous d’aller bien globalement pour mieux gérer la maladie. C’est une phrase que j’ai entendue par le docteur Rougier et qui a pris tout son sens pour moi parce qu’effectivement pendant une vingtaine d’années, je me suis accompagnée de médecins pour le traitement de la maladie, mais ce n’était pas suffisant. J’ai donc mis en place un équilibre alimentaire, et puis des respirations que j’ai pu mettre en place aussi par rapport à des lectures que j’avais pu faire. Je me suis rendu compte du bienfait de cet équilibrage par rapport à la maladie que j’avais, jusqu’au point d’être en rémission au bout d’une année, alors qu’on m’avait diagnostiqué la rémission de la maladie entre 7 et 10 ans ».
Quel a été le déclic ?
« Contexte un peu particulier, le déclic s’est effectué à l’issue d’un bilan de compétences suite à un licenciement, suivi d’un burn-out de mon compagnon et d’une rechute dans la maladie avec beaucoup de stress qui m’entourait. Le bilan de compétences m’a fait comprendre que j’étais passionnée par l’alimentation, par tout ce qui était bien-être et que j’étais intarissable sur le sujet. Je me suis un petit peu renseignée sur ces métiers, où j’ai bien compris que les domaines de l’alimentation et de l’équilibrage alimentaire allaient devenir des métiers du futur. J’ai décidé de tenter le coup et j’ai croisé la route de l’École 5.3. Je me suis lancée justement dans ces formations avec beaucoup d’énergie, beaucoup de passion et beaucoup de plaisir ».
Combien de clients accompagnes-tu ?
« Alors là, je suis à la dixième personne, j’ai concrètement commencé au mois de septembre l’année dernière. J’ai commencé pour tout dire, un petit peu avant, par une personne que j’ai dû très vite réorienter vers des médecins spécialistes parce qu’elle rechutait dans son cancer et donc j’ai mis à profit tout ce qu’on avait pu apprendre pendant la formation en la réorientant. Cependant, il y a une relation très privilégiée qui se crée entre nous, mais elle est suivie et accompagnée par des médecins parce que ce n’était plus de mon ressort. Aujourd’hui, je suis à ma dixième personne et puis j’anime pas mal d’ateliers aux alentours parce que la vocation aussi c’est de faire de la prévention. C’est de pouvoir transmettre ce message que l’équilibre alimentaire est important, toujours dans l’optique que si on se porte bien, on sera plus à même de se soigner, notamment quand on rencontre les virus comme on l’a connu ces derniers temps ».
Penses-tu que tu peux vivre de cette passion ?
« J’en suis persuadée. Alors, après, il faut mettre les choses en place, bien sûr, mais comme on est animé par une passion qui est le bien-être, qui est le bien-portant et qui est la Pleine Santé. Je pense qu’on prend la bonne direction et qu’on met tout en œuvre pour justement vivre de cette passion qui nous apporte tellement de ressources en retour ».
Quels sont tes prochains axes de développement ?
« Mes prochains axes, c’est vraiment de consolider mes liens avec les partenaires. Cela va être les médecins, les gastro-entérologues en particulier, et m’ancrer dans une maison médicale qui se trouve à côté de chez moi pour vraiment avoir le relais. L’idée aussi, c’est de vraiment rythmer un agenda sur les ateliers pour pouvoir participer à différents salons du bien-être pour être vue. Je vais donc travailler ma communication un peu plus pour vraiment m’ancrer auprès des médecins ».
Te sens-tu légitime dans ce que tu fais ?
« Oui, j’ai des retours des différents clients que j’ai pu avoir et c’est vrai que je me sens à ma place. Je n’ai pas vraiment de sujet sur la légitimité parce que ce que j’apporte en fait, je le vois bien. On est notre premier client, notre premier bêta-testeur, et on voit bien les effets de tous ces cinq facteurs sur nous. Je suis convaincue de la méthode et je la transmets sans aucun problème ».
Quel conseil pourrais-tu donner à tous ceux qui souhaitent se lancer ?
« Ce que je pourrais leur dire, c’est déjà de bien définir son projet et de ne pas hésiter à le poser sur un papier. On sait qu’il va évoluer dans le temps et c’est ça aussi la richesse de l’entrepreneuriat, de se laisser aller par rapport aux aspirations et les rencontres qu’on peut avoir, mais de bien fixer ses objectifs et de bien fixer ses actions au quotidien pour l’entreprise. Le deuxième, ce serait de s’entourer de personnes. À l’image de l’École 5.3, on voit bien que tout seul, on peut aller vite, mais accompagné, on va beaucoup plus loin. Je garde vraiment cette idée en tête parce que vraiment l’École 5.3 nous propulse et il ne faut pas hésiter à s’accompagner auprès de l’École 5.3 et aux alentours aussi, parce que c’est la même démarche et la même dynamique. Le troisième point, ce serait de parler de soi. N’ayez pas peur, vous êtes légitime. Allez-y, parlez de vous. Vous allez voir, les gens vont vite arriver vous voir et vous mettrez en place de belles et formidables relations ».
Est-il possible de vivre de sa passion ?
« Oui, en mettant les choses comme il faut, en cadrant effectivement les activités et ce qu’on veut faire. On est passionné, donc oui, on peut vivre de notre passion. J’en suis persuadé ».
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