Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Claire Doray, Diététicienne et Responsable du Pôle Compétences à l’École 5.3.
D’où vient ta passion pour le Bien-Être ?
Claire Doray : « Je viens d’une famille qui a l’amour de la terre et de bons produits. J’ai toujours été habituée à manger des produits du jardin, du miel qu’on avait la chance de produire nous-mêmes dans la famille. Mon papa était également boucher. Finalement, j’ai grandi dans une famille où on mangeait des produits de santé, des produits de grande qualité. Et en parallèle, je viens d’une famille de sportifs, une maman très sportive et un frère sportif de haut niveau. Donc, tout naturellement l’alimentation, la préparation mentale ont été des sujets qu’on évoquait de manière assez naturelle, assez quotidienne. C’est ainsi que je me suis orientée vers le métier de Diététicienne ».
Quel est ton parcours personnel et professionnel ?
« J’ai été diplômée il y a un petit moment déjà, c’était en 2006. J’ai commencé à travailler en tant que salariée dans une entreprise qui proposait des compléments alimentaires hyperprotéinés. Après avoir obtenu ce diplôme de Diététicienne, j’ai voulu me spécialiser dans différentes branches de la nutrition plus par curiosité que par réel intérêt vis-à-vis de mon travail. Par exemple, la tabacologie, j’avais besoin de comprendre pourquoi on pouvait devenir addict à une substance plutôt qu’à une autre, tous ces mécanismes qui se mettaient en place d’un point de vue neuronal.
Et puis assez rapidement, j’ai rejoint Fabrice Boutain que vous connaissez très bien où j’ai accompagné des milliers de personnes qui souhaitaient effectivement perdre du poids. Mon objectif au-delà de les aider à perdre du poids était de commencer à leur donner les bases de la nutrition santé et c’est vraiment là où j’ai pris du plaisir. C’est là aussi où on a fait rapidement le pont entre cette seconde expérience professionnelle et ce projet de former les futures personnes au métier de l’accompagnement en nutrition, les élèves dont vous faites partie.
Durant ces années, je suis montée en compétences de manière assez exponentielle puisque j’ai eu le privilège de travailler avec le Dr Yann Rougier, avec Michel Montignac, qui sont devenus mes mentors en termes de nutrition, d’alimentation pleine santé, de vie pleine santé. Finalement, j’ai eu envie d’aller un petit peu plus loin dans mon travail de salarié en proposant différentes activités. En parallèle de mon travail de salarié, j’ai commencé à entreprendre tout doucement au début de ma première grossesse à produire du contenu (des recettes santé, des articles nutrition…) pour une société M6 Web. C’est comme ça que j’ai commencé mon activité d’entrepreneur ».
Comment as-tu développé ton activité d’entrepreneur ?
« Je me plaisais vraiment dans mon statut de salarié. J’avais des missions qui étaient autant passionnantes que challengeantes. J’étais pleinement épanouie et c’est vrai que le statut de salarié est quelque part confortable puisqu’on est assuré d’avoir un salaire à la fin du mois. Ce statut, il était tout à fait convenable pour moi et puis un homme est venu me challenger doucement, mais sûrement. Il me disait régulièrement qu’il faut absolument que je développe mon activité autour de la nutrition. Et donc, c’est Fabrice qui est venu un petit peu me réveiller, me sortir de ce statut de salarié en m’intégrant dans l’École 5.3.
En écoutant finalement tous ces ateliers entrepreneur, j’ai commencé à me familiariser avec l’idée de me lancer véritablement en tant qu’entrepreneur parce que finalement, je faisais un travail d’entrepreneur, mais sur du temps personnel, disons entre 21h et 4h du matin. Et puis peu à peu et à force d’apprendre les techniques de l’entrepreneuriat avec l’équipe du Pôle Entrepreneur 5.3 cela a réveillé l’envie en moi d’y aller et de me lancer ».
Est-ce que c’était évident pour toi de te lancer ?
« Ce n’était pas si facile que ça. Ce que j’ai commencé tout de suite à faire, c’était mon site internet. J’y ai passé beaucoup de nuits, mais j’ai réussi à créer seule mon site internet. Tout ça pour vous dire que c’est tout à fait possible. J’ai créé ma page Google et puis tout doucement, j’ai commencé à faire des consultations diététiques en plus de mes différentes missions encore une fois sur du temps personnel entre 17h et 20h pour commencer. Et j’avais surtout mis des consultations diététiques classiques, à l’unité, où je recevais la personne que j’accompagnais aujourd’hui et puis je la revoyais dans un mois.
Je suis vraiment allée tout doucement, mais sûrement. J’avais mon activité de salarié entre 9h et 17h et puis à 17h j’enchaînais avec des consultations à l’unité en diététique ».
Comment a évolué ta méthode ?
« J’ai la chance de travailler avec une super équipe d’entrepreneurs avec qui j’ai justement pu apprendre ces techniques et surtout tester ce qui pouvait convenir à ma clientèle, à ma patientèle. C’est vrai que ce n’est pas simple au début de proposer un accompagnement ultra personnalisé. Afin d’y croire à notre produit, il faut d’abord le tester. Je vous disais qu’au début, j’étais sur des consultations plutôt à l’unité et j’avais du mal avec les accompagnements personnalisés. Et puis justement en testant, je me suis aperçue que j’avais sept fois plus de résultats.
Il faut tester cette offre d’accompagnement et surtout en vérifiant que c’est la méthode qui permet d’atteindre ses objectifs de manière optimale. De voir, de mettre en place toute cette technique d’accompagnement et bien nécessairement, je me sentais aussi plus légitime à le proposer ».
Comment as-tu diversifié tes sources de revenus pour passer à l’entrepreneuriat à temps plein ?
« Aujourd’hui, j’ai trois sources de revenus. J’ai mon activité d’accompagnement en nutrition, activité de Diététicienne avec la casquette d’accompagnement vers la pleine santé. Comme vous le savez, j’ai aussi la chance d’être Formatrice et Responsable Compétences à l’École 5.3. Je suis également rédactrice pour des sociétés comme M6 Web, Passeport Santé et j’ai écrit quelques livres ».
Qu’est-ce que tu penses de la légitimité et du syndrome de l’imposteur en tant que Diététicienne ?
« Je vais répondre par une question et je vais me permettre aussi de parler au nom du Dr Yann Rougier. Est-ce que tu penses vraiment que le Dr Yann Rougier mettrait en jeu sa responsabilité en tant que médecin ? Il engage sa responsabilité en tant que médecin et c’est aussi ma responsabilité en tant que Responsable Compétences, mais surtout en tant que Diététicienne de me porter garante que vous avez toutes les compétences pour accompagner en nutrition.
Aujourd’hui, on travaille en symbiose avec le Dr Rougier et avec toute l’équipe Compétences, l’équipe Contenu également pour vous proposer des formations à l’issue desquelles vous serez pleinement légitimes à accompagner dans le domaine de la Pleine Santé. Je parle de la formation Nutrition, mais c’est valable également pour la formation Phytothérapie, Gestion du Stress et autres formations à venir. On est garant de votre légitimité. Le syndrome de l’imposteur, je tiens à vous rassurer, on l’a tous et on l’a même quand on est Diététicienne depuis une quinzaine d’années.
On l’a tous les jours et je pense que c’est une bonne chose parce que si sur le moment, c’est déstabilisant, c’est aussi challengeant pour nous. Le syndrome de l’imposteur, je l’ai eu quand j’ai fait mes premières consultations en nutrition, je l’ai encore de manière régulière. C’est certainement aussi une énergie qui nous pousse à aller plus loin, nous dépasser et surtout d’aller encore plus loin dans nos compétences, dans ce qu’on peut mettre en place et notre valeur ajoutée aux côtés des personnes que l’on accompagne ».
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