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Mehdi Fresnaye 1

Mehdi a réussi à transformer ses passions pour le sport et la nutrition en métier

Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Mehdi, certifiée des formations 5.3 Nutrition, et Entrepreneur.

Comment tu t’es lancé dans cette aventure dans la nutrition ?

Mehdi Fresnaye : « Ça a démarré très jeune, lorsque j’avais douze ans, j’ai intégré des classes de foot études. Ensuite préformation au centre de formation et je continue mon cursus comme ça depuis très jeune. Effectivement, quand on est jeune, on nous a souvent sensibilisés à la bonne nutrition pour la performance cependant quand on est plus jeune, on fait un peu moins attention à tout ça et on est concentré sur les matchs.

Le déclic chez moi, c’est à la suite d’une grave blessure, au foot toujours. Je me suis cassé le pied et quelques semaines avant, j’avais perdu mon emploi. Je suis resté à la maison pendant un certain temps. J’ai pris énormément de poids et ça ne pouvait plus durer. J’ai mis en action la nutrition, le sport pour perdre ses kilos et donc je suis manager chez Basic Fit aujourd’hui.

C’est ce qui m’a permis aussi d’avoir cette sensibilité au niveau du sport et de l’hygiène de vie. Depuis très jeune, j’avais déjà cet esprit focalisé sur la nutrition et l’activité physique et sportive ».

Mehdi a transformé ses passions pour le sport et la nutrition en métier.

Que s’est-il passé après cette blessure ?

« C’est vrai que j’ai pris du poids à cause de cette blessure, mais pendant le Covid, on a eu deux phases de fermeture à cause des confinements et la première phase n’a duré que deux mois et demi. Cependant, la seconde phase chez nous, pour les salles de sport, ça a duré près de huit mois.

Et pendant cette période-là, malgré tout, j’ai encore pris du poids. Les kilos émotionnels ont eu un impact chez moi.

Je suis quelqu’un de très dynamique. Ces événements-là m’ont plombé un petit peu et j’ai repris du poids, beaucoup de poids même. Lorsque qu’on a réouvert nos clubs, les adhérents se sont demandé si c’était le vrai Mehdi qui était en face d’eux !

Heureusement qu’avec les notions que j’avais, j’ai pu me remettre dedans. La formation en juin dernier m’a beaucoup aidé à faire le tri dans ce que je pensais connaître et ce que je pouvais vraiment actionner comme levier sur la nutrition pour perdre mes kilos en trop ».

Qu’est-ce qui a été le déclic pour te lancer dans ce métier ?

« Ça fait 4 ans que je travaille dans une salle de sport. Depuis très jeune, je fais beaucoup de sport, je donnais des conseils au quotidien à mes adhérents, mais c’était là le paradoxe. C’est que je le faisais, je donnais beaucoup de conseils, j’ai dépensé beaucoup d’énergie pour mes adhérents et je me suis dit, « je vais me former, je vais avoir une certification qui est reconnue par l’État en matière de crédibilité ».

Pour un manager comme moi, c’était important et je vais mettre tout ça à profit pour démarrer mon activité et pourquoi pas un jour me lancer à 100 % dans cette activité ! ».

Quand as-tu lancé ton activité ? Septembre 2022 ?

« Tout à fait. Lorsque je suis rentré en formation au mois de juin, je me suis tout de suite mis dans la peau d’un entrepreneur. C’est-à-dire que le bloc entrepreneur, pour moi, il était super important avec tous les replays, ça m’intéressait beaucoup.

J’ai beaucoup parlé autour de moi, du fait que j’étais en formation, et que bientôt, j’allais pouvoir accompagner tous mes adhérents sur la partie nutrition. Je me suis fait connaître aussi avec des personnes importantes dans ce milieu, dans ma ville en tout cas, et de différents univers aussi. Dès le mois de juin, j’étais en formation. Je n’avais même pas fini le module 1 que j’en parlais partout. C’était important pour moi, lorsque je suis rentré dans cette formation, de comprendre les rouages de l’entrepreneuriat pour pouvoir développer son activité.

Quelles ont été tes premières actions pour recruter des premiers clients ?

« Ça s’est fait assez naturellement finalement. Je considère que c’est une chance de travailler dans un milieu où c’est plutôt les gens qui viennent à moi. Maintenant, avec le recul, ça fait presque 8-9 mois, c’est assez simple maintenant de me présenter en tant que conseiller en nutrition. De plus, le fait que je sois Manager, je gagne davantage en crédibilité.

Cependant, ce que j’ai aussi expliqué, et c’est le paradoxe, c’est qu’il y a finalement très peu de personnes de la salle de sport que je suis en coaching. La plupart du temps, c’est des personnes qui m’ont connu, soit sur les réseaux sociaux ou soit par le bouche-à-oreille ».

Qu’en est-il des partenariats ?

« Oui, il y a le côté partenariat. C’est quelque chose aussi qui me tenait à cœur. Moi, dès l’instant où je suis rentré en formation, mon objectif était de pouvoir développer ces partenariats-là. J’ai actionné pas mal de leviers, notamment avec les centres de loisirs, les centres sociaux, et les enseignes de grande distribution comme Carrefour ».

Pourquoi fais-tu ces partenariats ?

« Mon but était de se faire connaître avec les réseaux sociaux. Aujourd’hui, vous faites un partenariat, et vous faites quelques photos ou quelques vidéos et vous mettez ça sur vos réseaux, ça a un impact qui est assez intéressant. Les partenariats avec les enseignes de grande distribution comme Carrefour sont intéressants, et permettent d’avoir des connexions pour agrandir son réseau.

Pareil pour les centres de loisirs, car avec la mairie, quand on va se présenter, on peut leur dire qu’on a travaillé avec ces centres sociaux-là et du coup, ça vous ouvre des portes plus facilement. Ça peut être aussi des partenariats avec des professionnels de santé.

Je voudrais ajouter une chose aussi parce que je n’en ai pas parlé. J’ai eu un arrêt de travail qui m’a éloigné de mon boulot pendant 2-3 mois.

J’ai aussi arrêté le coaching pendant 2-3 mois. Je voulais remettre les choses à plat parce que depuis le mois de septembre, j’ai démarré très fort. J’ai accompagné 17 personnes en 2-3 mois et finalement, je n’étais pas très bien structuré et j’ai profité de cette coupure pour tout reprendre à zéro et pour vraiment structurer mon accompagnement pour que ce soit un accompagnement très qualitatif.

J’ai pris tout ce temps et maintenant, j’ai quelque chose de très concret à proposer à mes clients.

Si j’ai un conseil à donner justement aux gens, c’est que c’est bien de se lancer vite, mais il faut s’y préparer. Et moi, je ne m’étais peut-être pas forcément préparé à ça parce que ça a marché tout de suite et tant mieux pour moi.

Je ne vais pas me plaindre, mais c’est vrai que ce petit laps de temps où je n’ai pas bossé, ça m’a permis d’être tous les jours sur un ordinateur, à créer des e-books, à créer des menus, à créer des fiches recettes, soit des choses que je n’avais pas faîtes depuis le mois de septembre ».

Tu as donc pris le temps de mieux accompagner tes clients ?

« Oui et donc je n’avais plus de clients à ce moment-là. J’ai réouvert les places de coaching à partir de mi-avril et j’ai réussi à recruter neuf clients.

As-tu un conseil à donner à nos élèves qui souhaitent développer leur visibilité ?

« Franchement, il faut se donner les moyens, mais c’est vrai qu’encore une fois, le paradoxe, c’est que parmi les personnes que j’accompagne, j’ai qu’une seule personne qui vient de la salle où je travaille. Le reste, ce ne sont que des personnes qui m’ont découvert ailleurs, à travers des partenariats. Je fais aussi quelques interventions qui sont gratuites et ça, c’est important de le préciser parce qu’on ne peut pas faire que des choses qui sont rémunérées.

Parfois, c’est important d’aller sur le terrain de façon gratuite, la visibilité est extrêmement importante et il y a parfois des choses comme ça qui vous sont proposées et il faut sauter sur l’occasion ».

Quelles sont les prochaines étapes ?

« Je vais te dire un truc qui est important. J’aimerais quitter mon boulot de salarié pour devenir entrepreneur à 100 %, et ma prochaine mission, c’est de créer une structure. J’aimerais pouvoir créer une structure où à la fois, on va pouvoir accompagner des personnes lambda qui voudraient se remettre en forme et aussi bien des patients en pluridisciplinaires qui seront envoyés par des professionnels de santé.

Dans cette structure, on va pouvoir les accompagner à la fois sur la remise en forme sportive, sur la nutrition et sur la préparation mentale ».

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