Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Lionel, certifiée des formations 5.3 Nutrition, et Entrepreneur.
Pourquoi es-tu passionné par l’univers du bien-être ?
Lionel Milard : « Je suis passionné depuis des années et étant plus jeune, je faisais beaucoup de sport, et la nutrition faisait partie intégrante de ma discipline en amateur. Tout ce qui est équilibre alimentaire, tout ce qui pouvait me donner de la résistance par rapport à la pratique du sport, la reconstruction cellulaire à travers les fibres musculaires, les protéines, je m’y intéressai.
Après, j’ai évolué, j’ai fait différentes professions surtout dans le domaine commercial, technique pour des grands groupes, mais à un moment donné, j’ai été un peu saturé de tout ça et j’ai voulu revenir plus dans l’humain, et puis dans le domaine du bien-être. C’est ce qui m’a motivé à recréer une entreprise autour de ça, justement ».
Comment as-tu commencé ton activité ? Quel a été le déclic ?
« Le déclic, c’est ma compagne. Lorsque l’on s’est rencontrés, on avait chacun deux parcours de vie différents. Elle voulait aussi réaliser son projet dans le domaine du bien-être. Elle a démissionné d’une activité qu’elle avait dans le domaine. Elle a travaillé dans le médical, mais elle souffrait beaucoup, elle souffre de fibromyalgie, et elle a des problèmes de dos.
Elle ne pouvait plus assumer sa profession et donc, je l’ai aidée à développer un petit peu son rêve pour travailler dans tout ce qui est sophrothérapie, massage oriental et drainage lymphatique. C’était beaucoup moins contraignant pour elle parce qu’elle choisissait ses horaires, et puis moi, ce qui m’a motivé à l’accompagner, c’est de revenir à ma première passion et surtout à essayer de l’aider, parce qu’elle souffrait de fibromyalgie.
La thyroïde et les problèmes hormonaux n’aidant pas, ça faisait vraiment un gros déséquilibre. Elle était bloquée depuis la naissance de sa fille à treize kilos, qu’elle ne pouvait pas perdre. Elle ne perdait pas un gramme et c’est ce qui m’a motivé à travers les vidéos que j’ai pu voir du docteur Rougier. J’ai trouvé la formation à l’école 5.3 où en plus, j’ai pu utiliser mon CPF pour effectuer ma formation en conseiller en nutrition santé. Je l’ai dévoré complètement et je l’ai appliqué ».
Comment as-tu recruté ton premier client ?
« C’était ma compagne en fait ma première cliente, c’est d’abord avec elle que j’ai travaillé. Il y a des moments où, au réveil, elle n’arrivait même pas à déplier les doigts. J’étais obligé de lui déplier les doigts. Aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup de traitements. J’ai donc bien regardé et écouté les conseils du docteur Rougier, notamment toutes les vidéos sur tout ce qui concerne la fibromyalgie, et il y a un delta book très intéressant là-dessus.
J’ai commencé à travailler sur le rééquilibrage nutritionnel, l’acide-base et les index glycémiques. Puis tout ce qui est rééquilibrage du système nerveux à travers tout ce qu’on nous enseigne avec la respiration cardiaque SB2 et tous les outils de neuroscience qui permettent d’apaiser le système nerveux.
Alors résultat de tout ça, c’est qu’elle a perdu son poids. Les douleurs ont été diminuées de 50 % à peu près parce qu’on ne peut pas les éliminer complètement. Aujourd’hui, ça va, elle se porte bien. On a vraiment réussi à travailler sur sa fibromyalgie et sur le stress. Les premiers résultats au bout de six mois étaient hyper concluants. J’étais satisfait et ça m’a motivé pour continuer ».
Par la suite, tu as recruté tes premiers clients ?
« Alors ce que j’ai fait pour recruter mes premiers clients, étant donné que j’ai déjà une expérience commerciale, je l’ai un petit peu appliqué à cette activité du bien-être. J’ai créé un atelier d’information, une journée d’information, dans le sous-sol de la maison et en utilisant les réseaux sociaux, où j’ai partagé le fait que je travaillais avec ma compagne dans le domaine du bien-être.
J’ai mis en avant les 5 facteurs du vivant de l’École 5.3, et puis ce que nous apprend le docteur Rougier en expliquant bien que l’on ne parlait pas de régime, mais de rééquilibrage alimentaire. En fait, retrouver son poids santé se réalise à travers la pleine santé. J’ai été surpris parce que j’ai eu plus de 20 personnes !
Sur les 20 personnes, j’en ai eu 15 qui ont pris rendez-vous à l’issue de la réunion, parce que j’ai réexpliqué, comme le fait le docteur Rougier, le principe des cinq facteurs du vivant et ça a accroché en fait.
J’étais assez content des résultats et ça a commencé comme ça ».
Travailles-tu à plein temps ?
« Oui, moins maintenant depuis quelques mois, parce que j’ai repris une autre activité tant que conseiller immobilier indépendant. C’est l’une de mes passions où je passe un petit peu de temps là-dessus. C’est simplement parce que j’aime bien aussi être à l’extérieur !
Alors j’ai repris ça, on va dire que 80 % de mon temps, c’est la nutrition santé ».
Comment as-tu constitué tes tarifs et tes forfaits ?
« Je propose d’emblée des formules et des forfaits, c’est-à-dire que je propose des forfaits parce que lorsque j’accompagne une cliente, je lui dis, il faut qu’on se voie minimum deux fois par mois parce que généralement, des personnes qui vont voir des diététiciennes, c’est une fois par mois, voire deux mois. Il y a donc beaucoup de démotivation. Chez moi, c’est deux rendez-vous d’une heure minimum par mois, une fois tous les quinze jours.
Et en même temps, comme je travaille avec ma compagne, on a créé des forfaits ensemble comme ma compagne a fait aussi des services de drainage lymphatique, je combine à la fois l’accompagnement en gestion du stress, rééquilibrage nutritionnel, détox avec les box Actinutrition et drainage lymphatique pour pouvoir booster la perte de poids et puis l’élimination de tout ce qui est tissu adipeux.
Je propose donc des forfaits et ça fait 4 rendez-vous par mois pour la personne parce que c’est deux avec moi et deux avec ma compagne. Je propose des forfaits à un peu plus de 100 € par mois, ce qui n’est vraiment pas cher par rapport à ce qu’on peut trouver, ne serait-ce qu’en drainage lymphatique. Il y a certains salons d’esthétique, par exemple, qui le font à presque 2 € la minute ».
Quel serait le conseil que tu peux donner à ceux qui se lancent ?
« La première, c’est avoir totale confiance en soi parce que des fois, je fais des petites vidéos en expliquant qu’on a des compétences ignorées, on ignore nos compétences, on est toujours dans le doute et on essaie toujours de se comparer aux autres. Alors que derrière, on a toute la compétence du docteur Rougier. On a plus de 40 ans d’expérience à travers la neuroscience, on a l’École 5.3, on a les diététiciennes et les diététiciens.
On a un réseau qui est hyper compétent et il ne faut pas nous sous-estimer par rapport à ce que font nos collègues autour de nous, que ce soit des naturopathes ou autre. Je le vois bien dans ma région que chaque personne qui travaille dans le bien-être, va proposer des choses spécifiques, mais jamais une prise en charge globale de l’humain.
Le seul conseil que je pourrais donner, c’est d’établir la relation client autour des 5 facteurs du vivant est de s’appuyer sur un accompagnement global, pas uniquement que sur la nutrition. D’ailleurs, quand je propose des forfaits, je dis à chaque personne, on va travailler au minimum trois semaines sur le rééquilibrage du système nerveux avant de commencer à parler rééquilibrage nutritionnel ».
Est-il possible de vivre de sa passion ?
« Je peux vous donner les chiffres de 2022 par exemple, parce que 2023 n’est pas terminée. En fait, j’ai fait un chiffre d’affaires de 29 000 € et sur les 29 000 €, il y a 6 000 € à peu près de partenariats avec des associations comme des centres sociaux parce que je suis allé les démarcher, donc j’ai ouvert avec eux des contrats.
Un peu plus de 4 800 € sur les compléments alimentaires en vente. Le reste, les 18 200 €, c’est le suivi client. J’ai décidé de prendre uniquement 30 % de remise sur les clients à travers Actinutrition, c’est parce que moi, je ne peux pas dissocier les compléments alimentaires d’un accompagnement en rééquilibrage nutritionnel.
Il y a trop de carences dans l’alimentation pour ne pas se supplémenter. Sinon je me trouverais en défaut de conseil vis-à-vis de certaines personnes, et c’est comme ça que je le ressens. Au final, si je retire les charges qu’on donne à l’URSSAF, en net, ça me fait à peu près 1600 € sur l’activité, ce qui est pas mal sur la première année ».
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