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Rachel Ghozlan

Rachel oriente sa reconversion professionnelle vers la Diététique Pleine-Santé

Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Rachel, qui est Diététicienne et certifiée des formations 5.3 Nutrition, Gestion du Stress et Préparation Mentale, Phytothérapie et Entrepreneur.

Peux-tu nous raconter ton parcours ?

Rachel Ghozlan : « Ça fait à peu près deux ans que j’ai rejoint l’École 5.3, j’interviens dans l’équipe Compétences et Jury. J’ai commencé à travailler dans l’Hôtellerie et je suis devenue Diététicienne à la suite d’une reconversion. Quand j’ai eu 25 ans, j’ai eu un déclic, je me suis projetée à 10 ans et je me suis rendue compte que je ne voulais pas rester là, sachant que, j’ai toujours été passionnée par la diététique, donc j’ai décidé de reprendre mes études. Et j’en suis ravie parce que je suis très contente aujourd’hui de faire ce métier. »

Rachel oriente sa reconversion professionnelle vers la Diététique Pleine-Santé

Qu’est-ce qui t’a poussé à te reconvertir professionnellement ? 

« J’ai toujours voulu être Diététicienne. Quand j’ai eu mon bac, je n’avais pas l’opportunité ni les moyens finalement de faire une école. Je n’avais pas non plus un dossier fabuleux pour intégrer une école publique et pas les moyens pour intégrer une école privée. Comme j’aimais aussi les voyages, je me suis tournée vers le métier d’hôtelière, ce qui m’a permis de faire des saisons et de me déplacer un petit peu. Au bout de six ans, j’ai compris que les possibilités d’évolution n’étaient pas vraiment accessibles. Disons que les postes intéressants et haut placés étaient un peu saturés. Donc quand on est un peu ambitieux, on se dit, soit on change, soit autrement, dans 10 ans, dans 20 ans, on est toujours au même endroit. Le but, c’est surtout de ne jamais regretter de ne pas avoir essayé. Je me suis dit que je n’avais pas grand-chose à perdre, j’ai même tout à gagner. J’ai alors repris mes études parce que j’avais le recul, comme je travaillais, j’avais cotisé et je pouvais faire mes études tout en ayant une petite rémunération, faire un prêt pour payer mes études sans m’inquiéter, parce que au pire si je n’ai pas de boulot, je refais une saison. En tant que saisonnière en général, on est nourri, logé, blanchi, ce qui est plus simple pour rembourser un prêt. Finalement, je me suis sécurisée là-dessus, je n’ai pas eu besoin de reprendre une saison parce que du travail, il y en a beaucoup, il y a énormément de possibilités dans le même domaine de la nutrition, même dans plusieurs sociétés, dans du salarial, dans du libéral. »

Combien de clients accompagnes-tu à ce jour ?

« Je dirais peut-être une petite soixantaine en roulement, mais ce n’est pas évident de les quantifier parce qu’il y a un roulement, en fonction des saisons. Il y a des mois où il y a des personnes qui vont commencer des coachings, notamment quand il commence à faire beau. Il faut savoir que ça fait trois ans que j’ai ouvert mon premier cabinet, deux petites semaines avant le confinement, donc pareil au niveau du recul, ce n’est pas tout à fait évident, et trois ans après, jour pour jour, j’ai pris un deuxième cabinet. »

Suite à cela, quels sont tes futurs objectifs ?

« Faire du coaching, pour en vivre à 100%, ce n’est pas toujours évident. Il faut vraiment avoir plusieurs sources de revenus. Comme le dit très bien Fabrice, il a tout à fait raison. Donc, je collabore avec l’École 5.3 et je travaille pour une autre école de BTS sur Montpellier où je donne des cours de management en hôtellerie et restauration dans la partie science appliquée, ce qui touche à la restauration collective. La bonne nouvelle, c’est qu’un BTS diététique ouvre à la rentrée dans cette école. Mon but, c’est que je me projette à deux ans.
Dans deux ans, logiquement, je devrais avoir un mi-temps salarié à l’École 5.3, les CICAD, l’école de BTS, et puis une autre partie en libéral. »

Est-ce que tu te sens légitime en tant que Diététicienne Pleine-Santé aujourd’hui par rapport à l’activité que tu as et que tu pratiques ?

« Oui, mais ça va dépendre, dans le sens où il faut toujours continuer à se former pour pouvoir adapter son suivi à chaque client avec des problématiques qui vont nous mettre face à l’inconnu. Donc la légitimité n’est pas acquise, il faut toujours la cultiver. »

Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui souhaitent se lancer comme toi ?

« Toujours croire en vous, constamment persévérer, ne jamais rester sur ses acquis, continuer à se former et à provoquer votre chance. Parce que si vous, vous n’y croyez pas, les autres n’y croiront pas pour vous. Vous devez croire en vous et quand on croit en soi, on arrive à tout. »

Crois-tu qu’on peut vivre de notre passion en tant que Conseiller Pleine-Santé, Diététicienne Pleine-Santé ? 

« Je dirais même qu’on peut mieux en vivre qu’en faisant un travail où les possibilités d’évolution comme je disais au départ sont minces. Là au moins, vous évoluez à votre rythme, mais constamment, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de limites et que vous pouvez toujours vous dépasser tout le temps. »

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