De la création de son activité d’entrepreneure au Sable du désert : l’épopée de Claire, Diététicienne-Pleine-Santé

Il est des aventures que l’on n’oublie pas. Elles laissent une empreinte singulière et indélébile au plus profond de nous. C’est une de ces aventures incroyables, riche de rencontres, de défis, de dépassement de soi et de découvertes que Claire, notre Diététicienne-Formatrice de l’Ecole 5.3 a vécu il y a quelques jours : un trek de 100 km au cœur du désert. En cette journée internationale du droit de femmes, nous vous proposons de mettre à l’honneur des valeurs qui nous sont chères et de partager avec vous toute l’intensité de cette expérience en découvrant les coulisses de cette épopée  incroyable, depuis l’origine entrepreneuriale de ce projet jusqu’à sa concrétisation.

Comment est né cet incroyable projet ?

« Début Janvier 2023, je me suis lancée en 100% entrepreneure. C’était pour moi un grand saut car je sortais de 15 ans de salariat. Évidemment, comme tout entrepreneur, j’avais des peurs (vais-je avoir suffisamment de patients pour vivre pleinement de mon activité ? comment organiser mes différentes activités dans ma semaine pour ne pas mettre en péril mon équilibre pro-perso ?, etc.) mais je savais aussi que j’avais des ressources que je devais exploiter (en aurais-je suffisamment ?). J’ai travaillé sur ma vision, mes valeurs et mes objectifs… J’ai alors eu besoin de matérialiser le fait que j’étais capable de relever le challenge : développer mon activité pour vivre de ma passion tout en trouvant le juste équilibre entre ma vie de maman et ma vie d’entrepreneure. 

Faire ce trek de 100 km dans le désert, c’était pour moi la manière forte de symboliser mon envol professionnel mais aussi tout le chemin qui m’attendait durant mon aventure entrepreneuriale : j’allais devoir sortir de ma zone de confort, me challenger, m’accrocher, ne rien lâcher et déployer toutes mes ressources pour réussir et aller au bout de mes projets.

C’est ainsi qu’en Avril 2023, trois mois après avoir lancé mon activité 100% entrepreneure, je me suis inscrite à ce trek ».

Peux-tu nous en dire plus sur le concept de ce trek : en quoi cela consistait-il au juste ?

« Il s’agissait du Trek Elles Marchent™, le premier trek d’orientation par équipe, 100% féminin et engagé. Ce qui m’a attiré initialement dans ce projet était le défi de parcourir 100 km de marche dans le Sahara en 4 jours et de terminer l’expérience par une journée solidaire. Mais derrière le challenge physique, se cache en réalité un défi beaucoup plus technique : tout l’enjeu de ce trek était de trouver chaque jour 3 bornes cachées dans le désert, au seul moyen d’une boussole et d’une carte. Le maximum de points est attribué à l’équipe qui parcourt le minimum de kilomètres. Un sacré défi, pour moi qui ne savais absolument pas interpréter des coordonnées géographiques avant mon départ et qui avait un sens de l’orientation plutôt relatif ! »

As-tu eu des peurs en préparant cette aventure ? Et est-ce qu’elles se sont vérifiées ?

« Plusieurs peurs, oui : 

  1. Ne pas être à la hauteur : on avait un programme d’entraînement intensif qui se déroulait sur 4 mois, avec 6 à 7h de marche par semaine. Ce programme n’entrait pas dans mon emploi du temps, du fait de mes activités professionnelles et de mon organisation familiale. Je n’ai donc pas pu suivre le programme d’entraînement, Quand j’ai vu que mes co-équipières étaient assidues dans leur entraînement, je me suis mis la pression. Finalement, mes 2 entraînements de course à pied par semaine ont suffit, ouf !
  1. Être le maillon faible du groupe : avant de partir, je ne savais absolument pas lire des coordonnées géographiques et placer des points précis sur une carte selon leurs coordonnées GPS. Je pensais que c’était complètement en dehors de mes compétences et que je ne serai d’aucune aide à mon équipe sur ce point, voire même que je les pénaliserai. D’ailleurs, j’avais encore cette appréhension après notre stage de navigation où on a appris à se repérer sur une carte sans GPS et je l’avais jusqu’au premier jour du trek. En définitive, je n’ai pas l’impression d’avoir été plus mauvaise qu’une autre. Il me manquait toutefois un peu de précision dans mes tracés.
  1. L’esprit d’équipe. Je connaissais chacune de mes 3 co-équipieres à titre individuel, mais, elles, ne se connaissaient pas toutes : est-ce que ça allait matcher ? est-ce que notre équipe allait fonctionner, durant 11h de marche par jour, sur 4 jours consécutifs ? Il ne fallait pas se tromper sur les profils, car en plus de la fatigue physique, on allait être confrontées à d’autres difficultés (être ok sur les prises de décision stratégiques, bien communiquer dans l’équipe) et qu’on avait pas toutes la même condition physique. Finalement, chacune a spontanément trouvé sa place dans l’équipe, on a toutes été extrêmement complémentaires. ».

3 ou 4 mots pour qualifier cette aventure ?

  • Dépassement de soi : certaines trekkeuses étaient dans la douleur physique et parfois mentale, dès le deuxième jour, et pourtant toutes ont été jusqu’au bout du trek !
  • Amélioration perpétuelle : avec mon équipe on était classées 11ᵉ le premier jour sur les 75 équipes, 7ᵉ le second jour et 1ʳᵉ le troisième jour. Plus les jours passaient et plus, on s’est perfectionné pour faire encore mieux et conserver notre place sur le podium. On n’a rien lâché car on s’est aperçu que chaque effort portait ses fruits et nous permettait de faire un pas de plus vers une victoire, à laquelle on n’avait jamais osé penser.
  • Cohésion d’équipe : On était toutes très complémentaires et chacune a contribué à la réussite de notre équipe. L’une était excellente dans ses tracés sur carte et nous permettait de bien définir où étaient cachées les bornes. L’autre était d’une précision hors pair pour prendre les caps (et donc trouver les bornes, sur le terrain). L’autre encore a surmonté tous les obstacles sur le chemin pour parcourir un minimum de distance et donc marquer un maximum de points. Et la dernière, a fait preuve d’un optimisme sans relâche : elle a cru en notre place sur le podium dès le second jour du trek et a été d’un soutien motivationnel incroyable !
  • Liberté : être entrepreneure et mère de famille et à la fois envisager ce type d’aventure est pour moi une belle image de la liberté !

Quelle expérience en tires-tu ?

« Je suis partie dans l’idée de me prouver que je pouvais accomplir quelque chose de grand, d’extraordinaire et que j’étais une maman-entrepreneure libre. Je suis revenue avec mon tout premier trophée… à l’âge de 37 ans. Définitivement : il n’y a pas d’âge pour réaliser ses premières fois !

Mais ce que je retiens surtout, au-delà de mon expérience personnelle, ce sont ces 300 femmes, parfois fragiles, parfois pas en condition physique optimale, mais toutes avec un mental puissant et cette volonté de repousser leurs limites. 300 femmes qui ont osé. 300 femmes qui ont franchi la ligne d’arrivée.

Alors Mesdames qui entreprenez, Mesdames qui cherchez votre équilibre pro et perso, Mesdames qui vous demandez si vous allez réussir à atteindre vos objectifs : osez ! Car vous avez toutes les ressources pour relever tous les défis qui sont importants pour vous.

Toutes et tous : ensemble, rêvons grand ».

Claire Doray 1

Claire Doray
Diététicienne et Formatrice de l’École 5.3

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