Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Nina, certifiée des formations 5.3 Nutrition et Entrepreneur.
Pourquoi tu es passionnée par la Pleine Santé ?
Nina Voit : « Mon histoire, comme beaucoup d’autres, c’était mon propre état santé qui a été marquée par une sclérose en plaques à 28 ans, ce qui m’a amené sur le chemin de la nutrition, mais a des fins personnels, pour mon propre corps. J’avais déjà cheminé beaucoup là-dedans et puis cela m’a amenée à la médecine chinoise et je voulais vraiment avoir cet aplomb nutrition et l’approche nutrition dans mon cabinet en plus de la diététique chinoise que j’adore et que j’enseigne aujourd’hui, mais j’avais besoin de cette part occidentale pour parler le même langage que les autres personnes qui ne font pas forcément de la médecine chinoise et j’ai intégré 5.3 au début, ça m’a énormément servi dans le sens de m’intégrer dans quelque chose de plus classique que d’avoir uniquement cette vision de la diététique chinoise qui est un peu spécifique ».
Qu’est-ce que cette formation t’a apporté de plus dans l’accompagnement des personnes ?
« De pouvoir répondre à des personnes qui avaient des besoins très spécifiques, de donner un cadre au niveau de l’assiette santé, de l’alimentation, des macronutriments, des micronutriments et dei parler de l’IMC même si ce n’est pas forcément ce que je fais au quotidien, mais d’avoir un cadre ».
Comment est-ce que tu as commencé ton activité ? Quel a été le déclic pour toi ?
« Avant, j’avais déjà un cabinet d’acupuncture et j’ai juste rajouté et agrandi le côté alimentation et aujourd’hui, je ne fais plus que ça. Je viens de fermer mon cabinet en juin 2023. Je n’accompagne plus en individuel. Je n’ai plus qu’un programme en ligne dans lequel j’aide les personnes à apprendre à bien manger et à prendre soin de soi au travers de leur assiette avec le prisme de la diététique chinoise, la biochimie moderne comme qu’est-ce que c’est un macronutriment et pourquoi c’est important d’en avoir dans mon assiette. C’est quelque chose que beaucoup de gens n’ont aucune conscience de ça ».
Tu as bien ouvert ton entreprise en 2019, cela a pris du temps ?
« Le processus a demandé beaucoup de temps, et curieusement, il a suivi une courbe exponentielle. Au début, cela semblait extrêmement lent, avec un client, puis deux, pour atteindre finalement dix. À un moment précis, cette progression s’est accélérée de manière exponentielle. Une fois que le bouche-à-oreille a pris son ampleur – aujourd’hui, je communique activement sur les réseaux et utilise la publicité sur Facebook grâce à une structure solide en place –, mais à l’origine, la croissance du cabinet s’est basée principalement sur les résultats tangibles. Les débuts offrent cet avantage précieux : le temps. Avec du temps à disposition, on peut se concentrer pleinement sur chaque client avec dévouement. J’ai remarqué que lorsqu’on est jeune et inexpérimenté, on investit énormément d’énergie, ce qui se traduit par une performance exceptionnelle, encore et encore ».
Quelle est ta prochaine étape, ton prochain axe de développement ?
« Mon objectif à venir est de développer une formation en ligne destinée aux professionnels. Actuellement, mon programme est ouvert aux particuliers. À partir du mois de mars, je vais lancer la première session de formation professionnelle en diététique chinoise, médecine chinoise et mon approche personnelle. C’est incroyable, juste quinze minutes avant le début de cette réunion sur Zoom, j’ai reçu le tout premier exemplaire de mon livre. Il sera disponible en magasin à partir du 18/01 sous le titre “Les Livres Santé de la Cuisine Végétale”, que vous pouvez trouver sur Amazon ».
Est-ce que tu te sens légitime maintenant dans ton activité ?
« Comme tout le monde, j’ai traversé les phases du syndrome de l’imposteur, cette sensation de ne pas être légitime au début, de craindre de commettre des erreurs. Cette réalité persiste encore aujourd’hui, malgré mon parcours de formation continu. Je cumule un savoir que très peu de personnes possèdent. Pourtant, les commentaires négatifs sur les réseaux sociaux, ces critiques virulentes qui surgissent, touchent toujours une corde sensible en moi, même si j’ai un bagage solide. L’objectif est de dépasser ces moments pour souligner une vérité : il y aura toujours des détracteurs. Ce qui demeure crucial, c’est la personne que vous accompagnez. C’est là l’essentiel, au-delà de tout le reste ».
Si tu devais donner un conseil à ceux qui commencent la formation, que pourrais-tu leur dire ?
« Douter est normal, avoir confiance est essentiel, mais le premier pas est crucial. Parfois, nos doutes et la peur de se lancer peuvent nous blesser profondément. Mais ne rien faire nous mène nulle part. Il faut oser, avancer : la plupart des gens accueillent cela très favorablement. Mes débuts dans mon cabinet ont été marqués par l’arrivée de mon premier client. Ce moment où quelqu’un pousse la porte et décide de prendre rendez-vous, c’est précieux. Si je peux donner un conseil qui a vraiment marché pour moi : cherchez vos premiers clients et testeurs chez les coiffeuses. Il est tout à fait possible de vivre confortablement de sa passion. J’ai bien vécu de mon cabinet, proposant des tarifs raisonnables, sans exagération. Avec une clientèle régulière, même avec vingt personnes par semaine, cela peut générer un revenu satisfaisant. Pour ma part, j’ai choisi de fermer mon cabinet non pas par nécessité, mais pour explorer de nouveaux horizons. Cela m’a aussi permis de financer d’autres activités gratuites que j’adore, comme ma chaîne YouTube, les conférences ou les contenus que je partage quotidiennement sur les réseaux sociaux. J’adore simplement partager ce que je sais ».
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