Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Muriel Anavoizat, certifiée de la formation 5.3 en Nutrition.
Pourquoi tu es passionnée par l’univers du bien-être ?
Muriel Anavoizat : « J’ai trente ans de grande distribution et j’ai travaillé dans l’alimentaire et non alimentaire et à un moment donné cela me convenait plus alors je me suis retournée aux valeurs que m’avait inculquées ma grand-mère sur le bien-être puisqu’elle utilisait des vieux remèdes pour nous soigner, moi et mon frère. Alors j’ai fait une école de naturopathie sur deux ans, j’ai fait beaucoup de physiologie qu’on appelle ISUPNAT situé à Paris et j’ai enchaîné sur un an de nutrition parce que je trouvais qu’en nutrition, ça mérite d’être approfondi encore pendant quelques années pour bien maîtriser tout le fonctionnement physiologique notamment les particularités et les évolutions de l’alimentation ».
Peux-tu nous raconter comment tu as commencé ton activité ? Quel a été le déclic ?
« Le déclic, c’était une expérience que j’avais en commun avec mon mari, une volonté de créer mon entreprise. On a mûri le projet pendant une bonne dizaine d’années et puis au fur et à mesure, on a trouvé que nos points communs, nos atouts nous tournaient vers notre création de notre propre entreprise. Nous avons créé un magasin bio sous enseigne “La vie Claire” qui est la plus ancienne franchise de France, mon mari était le gérant principal, moi je suis actionnaire, mais je m’occupe des compléments alimentaires et tout ce qui est non alimentaire, à côté de ça j’ai créé ma micro-entreprise pour développer une activité de naturopathe et de coach en nutrition. C’était beaucoup de travail, j’ai fait mes formations en même temps de créer la société et au fur et à mesure, je me détache de la société pour vivre de la naturopathie et de la nutrition ».
Combien as-tu eu de clients depuis le début ? Où en es-tu dans tes objectifs ?
« Je me suis laissée le temps de mes deux ans de naturopathie et j’ai enchaîné chez 5.3 pour la formation nutrition, Ce qui m’a permis d’avoir mes bêta testeurs en parallèle. Et après, je me suis vraiment lancée. J’ai créé mon cabinet tant au magasin qu’à l’extérieur du magasin, parce qu’il faut sortir de sa bulle de confort. Aujourd’hui, j’ai à peu 200 clients, dont 10% qui reviennent de façon régulière, il y en a qui viennent une fois par an comme s’ils étaient chez le médecin et qui souhaitaient faire un petit point sur leur santé, sur leur hygiène de vie. C’est mon cœur de marché, il faut développer les réseaux de professionnels qui est très important parce que se mailler avec des réseaux de professionnels, que ce soit en thérapie ou médicale, si on a cette chance-là, ça vous permet d’avoir un maillage qui permet d’avoir des clients de plus en plus réguliers et variés. Aujourd’hui, je travaille avec des psychocliniciens, des ostéopathes et des orthophonistes ».
Quels sont tes autres axes de développement ?
« Mon premier développement, c’est d’essayer d’approcher le personnel médical, ce qui n’est pas facile comme j’ai l’étiquette de naturopathe. Nous sommes un peu des pestiférés, mais travailler avec des professionnels de santé, avec un pédiatre ou encore avec un oncologue, ça me plaît beaucoup parce que c’est très spécifique et on travaille aussi avec les pharmacies des hôpitaux pour les interactions médicamenteuses avec les plantes, mais aussi avec les aliments, il y a des aliments qui peuvent avoir des interférences avec les protocoles en oncologie. J’ai créé mon cabinet à domicile pour de faire attention à mon porte-monnaie ».
Aujourd’hui, tu te sens légitime dans ton activité ?
« Totalement, on nous donne les outils pour pouvoir travailler et puis pouvoir refaire notre conversion. Il ne faut pas oublier, nous sommes une personne unique et il est important de personnaliser notre approche client, il ne faut pas être un usurpateur. Donc oui, parce qu’aujourd’hui mes formations, c’est ma base, c’est vraiment les fondations de ce que je suis devenue et au quotidien, j’adapte mon approche client, mon approche thérapeutique face à mes clients et ça je le dois tant à mon école de naturopathie qu’à 5.3 qui nous accompagne , Des fois, je n’ai pas le temps forcément dans ma profession et avec mes occupations d’assister à tout ce que nous propose 5.3 mais l’avantage, c’est qu’à n’importe quel moment je peux m’en référer au parcours professionnel et ça c’est important de ne pas rester seul ».
Quels conseils tu donnerais à nos élèves ?
« Il faut rester curieux et créatif. Dans la nutrition, il y a des études qui sortent au quotidien. On rencontre des personnes qui ont leur propre approche de la nutrition et ça mérite de creuser, la curiosité c’est le numéro un. Numéro deux c’est développer son réseau, gardez des contacts avec les professionnels de santé, les thérapeutes, les écoles, les salons et les endroits où vous pouvez vous montrer. Attention d’être pas trop généreux, si vous commencez à rencontrer des clients, ils vont vouloir pour le même prix faire deux heures d’information et vous ne pourrez pas les capter pour faire une deuxième séance. Il faut savoir leur donner, mais il ne faut pas être trop généreux parce que quand on est dans l’empathie et dans le bien-être, on a tendance à être un peu généreux. Donc, il faut savoir cadrer son activité, quitte à ne pas faire tout le protocole qu’on a enseigné pendant les écoles, mais de le faire en plusieurs séances de façon à ce que déjà que vous puissiez être rémunéré et que la personne puisse revenir et que la personne n’avait pas l’impression d’avoir tout su dès le départ et d’avoir toutes les billes pour pouvoir travailler de son côté ».
Est-ce qu’il est possible de vivre de sa passion pour le bien-être ?
« Oui, on peut en vivre, il faut se laisser trois ans pour savoir si notre entreprise est vraiment rentable ou pas. Il ne faut pas hésiter à faire des rencontres et à développer des réseaux soit d’entreprises, soit particuliers et de travailler en groupe, ce n’est pas négatif, au contraire de travailler avec d’autres thérapeutes. On prend son temps, mais on se laisse aussi le temps d’organiser du temps libre pour soi, pour tenir surtout sur la distance ».
Pour suivre Muriel et ses projets, découvrez ses réseaux sociaux :
Vous souhaitez devenir Conseiller en nutrition et vous voulez en savoir plus sur la formation certifiante ?