Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Miriam, certifiée des formations 5.3 Nutrition, Gestion du Stress & Préparation Mentale et Entrepreneur.
Pourquoi tu es passionnée par la Nutrition Pleine-Santé ?
Miriam Navet : « Pour vous donner un aperçu de mon parcours, j’ai débuté en poursuivant des études en biologie, ce qui m’a naturellement amené à m’intéresser au fonctionnement du corps humain. Par la suite, j’ai exercé en tant que professeur de SVT pendant plusieurs années. Après avoir fondé une famille, j’ai pris du poids. Cette prise de poids a été le déclencheur qui m’a conduite à m’intéresser sérieusement à la nutrition. Au départ, j’ai exploré le sujet à travers des livres, en lisant une quantité considérable d’ouvrages. Progressivement, ma passion pour ce domaine s’est développée et j’ai décidé de me former officiellement. Initialement, je me suis lancée dans cette démarche sans savoir précisément vers quoi cela me mènerait. Cependant, une fois engagée dans ma formation, j’ai réalisé que la nutrition était véritablement ma voie. J’ai alors pris la décision radicale de quitter mon poste de professeur pour me consacrer pleinement à ce domaine qui m’animait tant ».
« Dès que j’ai ressenti le désir de changer de voie, j’ai su que la nutrition était un domaine qui m’attirait profondément. Cependant, je n’avais pas encore clarifié mon projet professionnel. Le déclic est survenu lorsque j’ai entamé ma formation. Les échanges avec le docteur Yann Rougier, Claire, ainsi que les nombreux ateliers auxquels j’ai participé, m’ont plongé encore davantage dans le sujet. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que c’était cela que je voulais faire, et rien d’autre ».
Comment se sont passés tes débuts, comme le recrutement de tes premiers clients ?
« Au début, lancer mon activité semblait difficile, et je me demandais par où commencer. J’ai décidé de suivre une approche progressive, en commençant par travailler avec des bêta-testeurs. L’EHPAD où j’avais été sollicitée pour cela n’a pas été ma première étape. J’ai préféré attendre d’être à l’aise, au moins jusqu’au module trois de ma formation, avant de me lancer. J’ai commencé avec quelques personnes de mon entourage, des amis, de la famille. Rapidement, j’ai constaté que cela fonctionnait bien, que les retours étaient positifs, et que mes bêta-testeurs recommandaient mes services, parfois même en apportant de nouveaux clients. C’est ainsi que j’ai décidé de me lancer officiellement.
Pour recruter mes premières clientes, j’ai principalement compté sur le bouche-à-oreille. Une cliente en parlait à une autre, et ainsi de suite. Les réseaux sociaux ont également été un soutien important. Initialement réticente à me lancer sur ces plateformes, j’ai finalement décidé de ne pas me limiter et de m’y investir pleinement. Récemment, j’ai intensifié ma présence en ligne, en publiant quotidiennement sur ma page Nutribio. Malgré un nombre modeste d’abonnés, cette démarche m’a permis de recruter quatre nouvelles clientes. Je recommande vivement de ne pas négliger cet aspect, bien que je comprenne que cela demande du temps et de l’effort. Les réseaux sociaux sont un outil puissant pour le recrutement, et mon expérience en témoigne ».
Peux-tu confirmer que les bêta testeurs se transforment parfois en clients, Ça a été le cas pour toi ?
« C’est intéressant, j’ai commencé par informer mes contacts les plus proches de mon nouveau projet. J’ai même eu une amie proche qui, après avoir été ma bêta-testeuse, a décidé de devenir officiellement ma cliente. À partir de là, le bouche-à-oreille a fait le reste. Cela a débuté lentement, avec une poignée de clientes au départ, une à une, jusqu’à ce que je compte aujourd’hui quatorze clientes, dont certaines me suivent depuis le tout début. C’est une évolution dont je suis vraiment fière ».
Quels sont tes axes de développement ?
« Je me concentre actuellement sur le développement de ma présence sur Instagram avec ma page Nutribiose, car j’ai constaté que cela avait un impact significatif. Les partenariats avec les professionnels de santé sont un défi, j’ai essuyé quelques refus et cela peut être décourageant. Cependant, j’ai réussi à établir quelques rendez-vous avec des infirmières et des sages-femmes qui semblent intéressées et prêtes à me recommander. En parallèle, je souhaite développer un produit digital comprenant des recettes et des conseils, ce qui constitue une piste de croissance pour moi. Bien que les réseaux sociaux soient pour l’instant ma principale source de clients, je reste déterminée à poursuivre les partenariats avec les professionnels de santé, même si cela peut être un peu frustrant par moments. Je suis convaincue qu’en persévérant, je finirai par trouver des collaborations fructueuses ».
Quel serait le conseil que tu donnerais à nos élèves ici présents ?
« Mon conseil, honnêtement, c’est de briser toutes les barrières mentales. Parfois, on hésite à se lancer, à poser des questions, à demander. On se demande si nous sommes légitimes, si nous ne risquons pas d’être ridicules. Ces questions me tourmentaient beaucoup au début. Mais dès que j’ai décidé de m’en libérer, tout a changé. Apprendre à se vendre, à présenter son projet, c’est crucial. Ce n’est pas facile, car on craint parfois d’être trop insistant ou de déranger. Mais il faut croire en nos capacités, en notre volonté de réussir. Il faut oser, sinon on risque de regretter plus tard. Surtout, il faut suivre son instinct, se lancer dans ce qui nous passionne réellement. Je suis convaincue que chacun peut réussir s’il surmonte ses croyances limitantes et ose aller de l’avant ».
Qu’est-ce qui t’a permis de te sentir plus légitime ?
« C’est en pratiquant que l’on voit les résultats concrets. Les retours positifs de mes clientes, leur satisfaction à atteindre leurs objectifs de bien-être et de perte de poids, ont renforcé ma conviction. Ces succès m’ont montré que mon accompagnement était nécessaire et bénéfique. En constatant ces résultats, j’ai été encouragée à poursuivre avec encore plus de détermination ».
Est-ce que tu penses qu’il est possible de vivre de sa passion ?
« C’est clair, je peux témoigner que c’est vraiment devenu mon gagne-pain aujourd’hui ».
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