Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire d’Émilie, certifiée des formations 5.3 Nutrition, Gestion du Stress et Préparation Mentale, Entrepreneur, et en cours de formation en Phytothérapie et Micronutrition.
Peux-tu nous expliquer d’où vient cette passion pour la Nutrition-Pleine-Santé ?
Émilie Tavares : « J’ai toujours eu la chance de manger sainement grâce à ma mère qui cuisinait avec des produits frais du jardin. Cette habitude de bien manger, je l’ai transmise à mes propres enfants, d’autant plus que j’ai travaillé pendant vingt ans dans la petite enfance, où la nutrition est essentielle dès le plus jeune âge.
De plus, mon conjoint pratique le VTT et moi, je me suis mise à la course à pied, ce qui a renforcé notre attention à l’alimentation pour soutenir nos activités physiques. Mon intérêt pour la nutrition a également été motivé par une période de chômage en 2020 ou 2021, où j’envisageais d’ouvrir une franchise axée sur le rééquilibrage alimentaire. Je me suis rendu compte que pour offrir un accompagnement de qualité à mes clients, une formation en nutrition serait essentielle. C’est ainsi que j’ai découvert l’École 5.3 sur Facebook et que j’ai décidé de me lancer dans cette formation ».
Tu as créé ton entreprise, comment as-tu recruté tes premiers clients ?
« Mes premiers clients ? Eh bien, j’avais déjà trois bêta testeuses pendant ma formation, comme recommandé. Elles ont parlé de moi autour d’elles, ce qui a commencé à faire circuler mon nom. Ensuite, j’ai démarré mon activité en prenant un petit bureau dans une salle de sport, dans un village près de chez moi. En visitant les locaux, j’ai eu une discussion avec le responsable de la salle, et une cliente qui a entendu notre conversation est venue vers moi. Donc, sans même avoir encore établi un planning pour ce jour-là, j’ai immédiatement commencé à travailler avec une cliente. C’était très motivant de voir que les choses se mettaient en place si rapidement. Par la suite, le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux ont continué à jouer un rôle important dans le développement de ma clientèle. Maintenant, je ne travaille plus dans cette salle de sport ; j’ai évolué et je travaille depuis chez moi. C’est une progression qui me rend vraiment enthousiaste ».
Peux-tu nous dire si aujourd’hui, tu vis de ton activité et combien de clients accompagnes-tu ?
« C’est incroyable de voir comment les choses ont évolué en un an et demi. Actuellement, j’accompagne 26 clients, soit environ soixante personnes depuis mes débuts. Même si mon nombre de clients est resté relativement stable, il y a toujours un renouvellement : lorsque l’un termine son accompagnement, un nouveau arrive. C’est un cycle naturel qui maintient la dynamique de mon activité. En termes de revenus, après déduction de toutes les charges, cela équivaut à un bon mi-temps, ce qui montre qu’il est tout à fait possible de vivre de sa passion ».
Quelles sont tes actions pour obtenir tes clients ?
« J’ai mis en place plusieurs outils pour promouvoir mon activité. J’ai créé une page Facebook et un site internet pour atteindre un large public en ligne. De plus, j’ai récemment proposé une réduction aux membres d’une salle de sport locale, ce qui m’a permis de recruter trois nouveaux clients en seulement trois semaines. Je suis également en contact régulier avec mon médecin généraliste pour lui présenter mes services. D’ailleurs, une personne de la salle de sport, recommandée par mon médecin, est impatiente de me rencontrer la semaine prochaine. Cette collaboration pourrait ouvrir de nouvelles opportunités et renforcer ma crédibilité auprès de mon médecin, ce qui pourrait m’apporter de nouveaux clients ».
Quels sont tes axes de développement ?
« J’ai quelques projets intéressants en tête pour développer mon activité. Tout d’abord, je souhaite collaborer avec les communes pour organiser des activités dans les médiathèques. Je pense notamment à des ateliers ludiques et éducatifs sur la nutrition et le bien-être. Je vais commencer par contacter les médiathèques pour voir comment nous pourrions mettre cela en place, et ensuite éventuellement étendre cette initiative aux écoles. De plus, j’ai également l’intention de poursuivre mes études en obtenant un BTS diététique pour approfondir mes connaissances et élargir mes compétences dans ce domaine ».
Quel serait le conseil que tu donnerais à nos élèves ici présents ?
« Mon conseil principal, c’est de vous faire confiance. Restez connecté avec votre groupe, participez aux formations et aux ateliers, et assurez-vous d’avoir des bêta testeurs. Ensuite, parlez de ce que vous faites à chaque occasion, frappez aux portes des médecins pour établir des partenariats. Soyez convaincu(e) de ce que vous apprenez à l’école, vous pouvez avancer avec confiance. Cherchez également des clubs de sport et des associations près de chez vous pour établir des partenariats locaux ».
Pour toi, est-il possible de vivre de sa passion ?
« Exactement, c’est ça. Il faut être patient, mais si l’on est passionné et déterminé, les résultats finissent par venir ».
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