Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Max Labonne, certifié des formations 5.3 Nutrition, Gestion du Stress et Préparation Mentale et Entrepreneur.
Pourquoi es-tu passionné par le bien-être ?
Max Labonne « J’ai 61 ans maintenant, je suis une personne mûre, ça va remonter un peu. À 24 ans, à la fin de mes études, j’étais diplômé en ingénierie, j’étais aussi prof de danse jazz. Je faisais attention à ma nourriture et je faisais énormément de sport. Et puis j’ai intégré l’industrie parce que j’adore les sciences. J’avais alors deux métiers, bureau le jour et prof le soir. Cinq ans plus tard, j’ai arrêté mes cours. C’était trop. J’avais des postes assez importants à ce moment-là et j’ai arrêté aussi de me nourrir correctement. Ce qui fait que petit à petit, j’ai repris un peu de poids et tout ce qui va avec. Là, j’ai compris quand même l’impact important de faire du sport et de se nourrir correctement. A 40 ans, j’ai fait un burn-out très sévère. J’avais 15 kilos de plus, je subissais pas mal de stress. Et ce qui m’a sauvé, c’est de reprendre mes anciennes habitudes, nutrition, yoga et sport. À l’époque, je n’ai pas rencontré de professionnel de santé, si ce n’est un nutritionniste, mais je ne suis pas allé voir un psy, je n’étais peut-être pas assez ouvert, donc je m’en suis sorti comme ça et franchement ça m’a sauvé. Et depuis c’est une passion, j’ai compris l’importance de faire attention à ce qu’on mange, de faire attention à son activité physique au travail. Pour répondre à la question, oui je suis absolument passionné ».
Comment est-ce que tu as commencé ton activité, quelle a été le déclic ?
« J’avais envie de faire ça depuis 15 ans, le problème, c’est qu’on a beaucoup de contraintes limitantes qui nous bloquent. Pour cela, on a besoin d’électrochoc. Moi, ce que je voulais, c’est former les gens, surtout en management, et ce que je fais aussi en même temps que la nutrition et la gestion du stress, c’est former les managers au management, pour qu’ils soient plus humanistes et qu’ils génèrent moins de stress. Je prends le stress des deux côtés(source et symptômes). Une courte histoire : j’ai eu un ami qui a eu un arrêt cardiaque, il faisait partie des boss “dans le dur”. Il n’y a pas forcément de lien de cause à effet direct, mais indirectement il y en a un, et ça, ça m’a marqué. On est plusieurs comme ça à se poser des questions, oui ça m’a marqué. Et puis, j’ai eu l’occasion de quitter ma boîte. Ça arrive parfois, on quitte une entreprise parce que ça se passe plus ou moins bien. Et là, une petite voix m’a dit, c’est le moment. Tout s’est accumulé : mon âge, le choc émotionnel de la perte de mon pote, l’envie de le faire. Ça c’est passé comme ça ».
Où en es-tu dans ton objectif par rapport à ça, comment est-ce que tu as recruté tes premiers clients ?
« Dans mon objectif, je suis bien, parce que j’avais prévu une année à zéro, j’ai l’habitude de faire des budgets, donc je me suis mis dans le pire des cas. J’ai déjà coaché deux personnes, des particuliers, il faut savoir que ce n’est pas ma cible, moi je suis un cas particulier, car je veux m’adresser surtout aux pros, en tout cas, c’est ma cible pour le moment. Donc, j’ai commencé par deux particuliers, ça s’est bien passé. En ce moment, je coache deux chefs d’entreprise, un qui a bien démarré, il est super content, l’autre qui est en train de démarrer, je n’ai pas encore de retour. Au total, je dois avoir 15 clients, mais il faut savoir que dans ces 15 clients, il y a 9 clients qui sont des clients ateliers parce que je fais aussi des ateliers collectifs, ateliers qui me ramènent d’ailleurs des clients captifs en coaching, c’est important de penser à cette notion-là. Et puis j’ai aussi en client un organisme de formation qui m’a commandé des ateliers pour les chefs d’entreprises et deux entreprises qui viennent de me confirmer qu’ils vont me faire bosser en octobre et en janvier ».
Cela est dû à la diversification de ton activité entre l’individuel et aussi tous les ateliers collectifs en entreprise ?
« Oui, je pense que c’est une clé. J’ai l’impression qu’ils ont besoin de ça. Je parle des chefs d’entreprise et des managers. Parfois je commence par l’atelier, parce que c’est plus facile pour un directeur de dire « bon, je vais faire du bien à mes salariés », et puis après ça peut basculer sur de l’individuel. Il y a encore des choses dans la tête des personnes qui les empêchent de passer à l’acte personnellement. L’inverse est vrai aussi. J’accompagne un dirigeant en sachant que les ateliers l’intéressent pour plus tard ».
Quels sont tes axes de développement pour ton entreprise ?
« La communication. Je suis objectivement très mauvais là-dedans. Je suis en train de booster LinkedIn parce que je m’adresse quand même aussi aux pros. Ça, c’est vraiment pour les pros. Ça me prend du temps. Ça commence à fonctionner, j’ai des retours. Insta, ça fonctionne bien, en tout cas, j’ai l’impression. Et puis, comment dire, la communication institutionnelle, je n’en ai pas encore fait et c’est ce que je vais lancer le mois prochain, je parle de tout ce qui est classique, les articles de presse, je suis en train de dynamiser ça. Puis, je vais booster ma deuxième activité, le management. Il faut savoir que parallèlement, je donne quelques cours dans une école de commerce en management, ce qu’on appelle le servant leadership ou comment manager sans générer de stress, en privilégiant la qualité de vie au travail. Je cherche des formules pour le booster. Beaucoup de personnes me demandent des formules plus courtes que ce que j’avais prévu, et peut-être de l’e-learning. Voilà, à horizon de 6 mois, c’est ce que j’ai prévu ».
Est-ce que tu te sens légitime dans ton activité ?
« Complètement, vraiment complètement. Maintenant, je pense qu’il faut commencer à travailler vraiment sur des personnes dites non acquises, c’est-à-dire autres que des bêta-testeurs, pour comprendre qu’on est vraiment légitime. Si on fait bien l’accompagnement, quand on voit ce qu’il se passe, le retour positif des personnes en termes de satisfaction, la légitime est là. Mon coaché chef d’entreprise, qui est plutôt un dur à cuire, m’a dit « Max, c’est génial, j’apprends des choses ». On sent en quoi on est différent en termes d’apport …!. Je suis très humble, donc je dis souvent “attention, je ne suis pas médecin nutritionniste, je ne suis pas diététicien, donc je ne peux pas descendre loin dans les détails. Je suis certifié pour te transmettre des méthodes simples et justes (et t’accompagner). Et si tu veux plus de détails, va voir un pro de santé”. Je les incite à aller voir des pros s’ils veulent approfondir. On se sent d’autant plus légitime quand la personne fait des progrès, quand elle commence à perdre du poids, dès le fait de s’hydrater, elle voit le résultat uniquement en buvant un peu plus d’eau ».
Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaitent se lancer ?
« Travailler sur le mindset. L’école donne de très bons conseils là-dessus. C’est super important parce que là, je parle des choses qui vont bien, mais on a tous des traversées du désert, des doutes, des moments où on se dit, mais est-ce que ce que je fais est bien, est-ce que le coup de fil que je viens de passer à mon prospect est bon, etc. Il faut être solide au niveau de son état d’esprit, de sa positivité. Je me suis fait un “vision board”, je crois que c’était un conseil de Marie-Pierre, merci Marie-Pierre ! Le fait d’écrire, de matérialiser à quel endroit on veut être dans trois ans, c’est génial, c’est super important. Mais c’est un boulot qui n’est pas si facile que ça, c’’est-à-dire au niveau de la sérénité, au niveau du cœur, au niveau des “sous” parce qu’il faut en parler, au niveau du confort de vie : on écrit. Moi, je l’ai écrit et je l’ai tout le temps avec moi. Donc ça, c’est important puisqu’il y a forcément des moments où on doute.
Deuxième conseil, parler, parler, parler. Mes premiers clients, je les ai captés comme ça …le bouche-à-oreille… parce que j’en parlais à tous les apéros !
Troisième conseil, Il faut s’accorder du temps car il faut du temps pour démarrer. Je travaille en B2B, je veux parler des entreprises, et les entreprises ont un circuit de décision qui est très lent. Donc tout ce que je viens de dire, ça me fait un chiffre d’affaires qui est intéressant, seulement, il s’étale sur 8-9 mois, parce que c’est programmé, parce qu’il faut trouver des moments où les salariés ou les personnes sont libres pour notre intervention. A mon avis, ça va moins vite que pour des particuliers. Les personnes qui s’intéressent aux entreprises, je leur conseille de prévoir une première année à CA zéro (ou très faible). C’est mon conseil pour sécuriser le truc parce que oui, ça prend toujours plus de temps que prévu ».
Pour toi, il est possible de vivre de sa passion ?
« Ah oui. En plus, dans mes cours de management, j’en parle beaucoup. Oui, bien sûr, c’est possible, mais l’essentiel, c’est d’être aligné. C’est-à-dire que la passion, il ne faut pas qu’elle soit fictive, il faut qu’elle soit alignée à nos valeurs, c’est ça l’essentiel. Et puis, idéalement, il faut que l’entourage soit aligné aussi. Ce n’est pas forcément facile au départ, parce que c’est une prise de risque. Mais oui, bien sûr, on peut vivre de sa passion. Franchement, je suis convaincu ».
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