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Stéphanie Solorzano

Stéphanie s’est lancée dans l’entrepreneuriat et vit désormais de son activité

Bienvenue dans la découverte de cette nouvelle séquence WAOUW. Lors de ces séquences, nos élèves partagent leurs petites et grandes victoires dans leur parcours vers leur nouvelle vie d’entrepreneur du bien-être. Dans cet opus, nous découvrons l’histoire de Stéphanie, certifiée des formations 5.3 Nutrition, et Gestion du stress. Elle suit également la formation phytothérapie en ce moment !

Pourquoi es-tu passionnée par le bien-être ?

Stéphanie Solorzano : « J’ai toujours eu un attrait pour la nutrition depuis toujours. Depuis, adolescente, j’ai toujours fait du sport. J’ai toujours fait attention à mon alimentation, même si clairement, à l’époque, je n’avais pas de connaissances telles que je les ai aujourd’hui et en fait, je suis colopathe à la base, donc beaucoup de problèmes au niveau digestif. J’ai découvert il y a deux ans le régime sans FODMAP et qui a clairement diminué mes douleurs et complètement changé ma vision de l’alimentation ».

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me former. Et dès que j’ai rencontré l’école 5.3 et que j’ai entamé cette reconversion, voilà que j’occupe aujourd’hui à plein temps. Depuis le mois de janvier exactement ».

Combien de clients accompagnes-tu ?

« Aujourd’hui ? J’accompagne huit personnes et j’en ai trois nouvelles qui intègrent la semaine prochaine ».

Pensais-tu que ça serait aussi facile de recruter des clients ?

« Non, pas du tout, clairement. Je sors de quelques mois de convalescence. J’ai eu une grosse opération du dos. Je m’étais dit début janvier, puis je prends le temps de bien mettre tout en place. Et en fait, quand j’ai commencé à en parler, déjà avant vraiment de m’installer, ça a fait son petit bout de chemin et finalement, quand je me suis installé, les personnes à qui j’avais parlé sont venues tout de suite démarrer leur coaching.

Donc finalement, non, c’est allé beaucoup plus vite que ce que j’imaginais. Le travail, en tout cas, porte ses fruits et il y a encore beaucoup de choses à mettre en place, donc je suis confiante pour l’avenir.

Les trois quarts de mes clients aujourd’hui sont des clients de bouche-à-oreille à qui j’ai parlé de mon activité directement ou indirectement. En tout cas, c’est pour moi la première source ».

Quel a été le déclic pour toi ? Pourquoi as-tu lancé à plein temps cette activité-là ?

« Tout simplement parce que j’avais envie de faire une activité pour moi déjà, qui soit une activité vraiment passion et plaisir. Je m’épanouis, c’est plus du tout le métier que je faisais. J’ai eu plusieurs métiers et dernièrement, j’étais assistante de direction et je ne prenais plus de plaisir à faire ça tous les jours. Et j’ai vraiment eu un besoin de pouvoir aider les autres à travers la nutrition parce que je pense que ça peut soigner beaucoup de choses, autant au niveau mental que physique.

Après six mois de convalescence, loin de mon travail, je n’avais pas du tout envie d’y retourner, et je me suis dit,  je me lance et je m’y m’investis à 400 %. C’était pour moi le moment ! »

Que mets-tu en place aujourd’hui pour développer ta micro-entreprise ?

« Énormément de réseau physique. Je me suis inscrite par exemple dans Bouge ta boîte. J’ai aussi un cercle au niveau de ma ville et aussi au réseau national qui portera ses fruits, j’en suis certaine. Cela permet d’avoir aussi une équipe de travail, et de ne pas se sentir seule.

On a des réunions tous les quinze jours et on échange sur nos activités. C’est super intéressant, surtout qu’elles ont des activités aussi très différentes. Cela permet d’avoir d’autres points de vue que des personnes de son propre secteur. Je suis aussi beaucoup sur les réseaux, donc j’ai décidé de développer beaucoup la partie réseau avec pas mal de réels.

J’alterne les réseaux avec des publications de cuisine, avec des conseils nutrition et de l’humour. Je mets beaucoup d’humour aussi dans ce que je fais au quotidien, parce que c’est important de savoir aussi rire de soi-même et s’amuser dans ce qu’on fait. J’ai créé mon site internet, et je le diffuse au maximum dessus.

J’ai créé aussi un compte Linktree que je diffuse au maximum. Voilà, j’en parle le plus possible. J’essaye de faire mon maximum en tout cas.

Le partenariat, ça va être la prochaine étape. Clairement, je n’ai pas eu le temps de tout mettre en place. Je n’ai pas encore mes cartes de visite, je n’ai pas encore mes flyers et je voulais surtout que mon site internet soit bien carré parce que je me suis dit, si je me présente et qu’après les gens me cherchent sur Internet, il faut quand même que j’ai une vitrine qui soit professionnelle.

La priorité, c’est que mon site soit déjà terminé et au point. La prochaine étape va être d’aller trouver des partenariats dans le milieu médical, paramédical. J’ai déjà des pistes chez des kinés qui sont prêtes à me suivre. J’ai des psychothérapeutes aussi. J’ai plusieurs pistes à explorer qui peuvent être intéressantes ».

Quel serait le conseil que tu donnerais aux élèves de l’École qui souhaitent se lancer ?

« Si j’avais un conseil à donner, ça serait vraiment la proximité. Mettez vraiment en avant la proximité elle-même. Mes clientes me retournent le fait que ce qu’elle notre dans mon approche, c’est qu’elles savent qu’à tout moment, elles peuvent envoyer un message, une photo. Elles ont un coup de mou, elles savent que je suis là.

C’est vrai qu’elles se sentent vraiment accompagnées et suivies, et cela apporte vraiment un plus. C’est ce qu’on nous apprend à l’École.

Mettez-le vraiment en place, vos clients apprécieront ! ».

Est-ce qu’il est possible de vivre de sa passion ?

« Oui, j’en suis convaincue. Après, il faut être patient parce que tout se construit. On a hâte. Ça ne va pas tomber comme ça le premier mois. Mais oui, tout se construit et j’en suis convaincue. Je ne serai pas le premier exemple, on en connaît plein, et à l’École 5.3, il y en a déjà plein.

Autour de moi, j’en connais qui vivent de leur passion, donc oui, j’en suis certaine. J’ai eu le doute comme tout le monde, je tiens à le dire, parce que, si j’ai démarré la formation en 2020, et bien pendant des mois, je me suis posé la question, je me suis dit, mais vraiment, est-ce qu’on peut arriver à en vivre ?

Je pense qu’il y a vraiment une notion de mindset. On pense que c’est peut-être futile, mais moi, j’ai fait un travail pendant les neuf mois où je me suis retrouvée sur mon canapé avec mon poste opératoire et j’ai dû travailler. Être maman, c’est du travail, j’ai dû faire tomber les barrières.

Je suis hyper sécuritaire, j’ai toujours eu des CDI. Jamais je n’aurais cru réussir à me lancer, mais quand c’est bien préparé et quand on a le mental pour bien se préparer, moi, aujourd’hui, je ne vois que la réussite. Quand j’en parle autour de moi, les gens peuvent douter. Je leur dis, mais vous, vous doutez, mais moi, je ne doute plus.

Moi, je sais que je suis à ma place. Je sais que je suis au bon endroit, mais j’ai fait un travail pour ça, donc n’hésitez pas ! »

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