Chers amis entrepreneurs du bien-être,
Le mindset…
On nous rabat les oreilles avec ce fichu mindset ! Alors oui, c’est bien beau de se gargariser avec des termes anglophones qui en mettent plein la vue, c’est cool de se sentir galvanisé(e) par une super force motrice qui est censée nous emmener loin, très loin et haut, très haut !…
N’empêche que le mindset, ben on ne comprend pas toujours ce que ça veut dire. Et quand on a compris de quoi il s’agit, il n’en reste pas moins qu’un bon échec, et ben ça lui met le drapeau en berne au mindset !…
Et de voir parader pléthore de chefs d’entreprises et de coachs avec un moral d’acier sur lesquels les ratages, les gadins, les loupés ont l’air de glisser comme sur les plumes d’un canard, ça nous sape encore plus le moral…
Du coup, au lieu d’écrire cet article, je vais peut-être aller déprimer dans un coin(-coin, pour faire écho aux plumes du canard…)… (Bon ok, je sors !…)
Non ? Vous préférez qu’on éclaircisse les choses ? Vous voulez que je reste avec vous ?
Ok, je jette ma déprime à la poubelle et j’arrive !
Le mindset, qu’est-ce que c’est ?
Traduisons cela littéralement, pour faire simple : Le mindset, c’est l’état d’esprit.
L’état d’esprit, c’est la façon dont on voit les choses.
Et dans ce cadre, vous avez plusieurs solutions :
- Votre façon de voir les choses est figée, immuable, voire fataliste. Dans ce cas, votre vie se déroule selon un schéma prédéfini dans lequel les mêmes causes entraînent les mêmes effets, irrémédiablement, et, positif ou négatif, il faut faire avec (“C’est comme ça, que voulez-vous ma bonne dame, on n’y peut rien ! Ca ne changera jamais, j’ai jamais eu de chance en affaires (où aux jeux, ou en amour, ou tout court…)
- Votre façon de voir les choses est ultra optimiste. Rien n’est grave, tout va bien se passer. Si vous marchez dans un cr… de chien : ça porte bonheur, si votre projet n’aboutit pas, votre bonne étoile finira par vous sourire (si, si, vous avez une bonne étoile infaillible qui vous permet de réussir tout ce que vous entreprenez sans vous poser la moindre question…)
- Votre façon de voir les choses est progressiste. Vous avancez pas à pas avec la ferme conviction que vous atteindrez votre objectif un jour ou l’autre, à force de persévérance et d’apprentissage, de réussites et d’échecs, de doutes et de certitudes acquises.
On va faire un petit jeu. D’après vous, quel état d’esprit permet d’avancer au mieux ?
Si vous avez répondu “Progressiste”, vous avez gagné ! Je m’explique :
L’état d’esprit, c’est comme les plantes, ça se cultive :
Si vous enfermez votre plante dans le noir, même si vous l’arrosez de temps en temps, elle va vite dépérir.
Si vous laissez votre plante quelque part dans le jardin, sans vous en occuper, elle va s’installer tant bien que mal et survivre avec ce que la nature voudra bien lui apporter, et se laissera peut-être envahir par les mauvaises herbes et les insectes parasites, ou s’étalera de façon anarchique partout où elles trouvera une petite place.
Si vous offrez à votre plante quantité de lumière, d’eau, d’attention sans respecter ses autres besoins (alternance avec l’obscurité, temps de repos entre deux arrosages, taille régulière…) elle va prospérer puis fatiguer et présenter des signes de maladie…
Votre plante doit être cultivée avec un certain équilibre (comme tout le reste d’ailleurs…). Non seulement vous devez prendre soin d’elle, mais vous devez aussi tirer des leçons de chacune des actions que vous mettez en place pour cela : La lumière l’aide à grandir, mais une exposition en plein soleil peut la brûler. L’arroser est nécessaire, mais trop d’eau peut la faire pourrir et trop peu d’eau l’assèche… vous devez apprendre à connaître votre plante et à composer avec les aléas climatiques pour la protéger et l’aider à grandir, et vous tenir au fait des nouvelles découvertes la concernant pour vous améliorer dans votre façon de prendre soin d’elle.
Vous l’avez ? Le mindset, c’est votre façon de prendre soin de votre plante.
Et pour l’échec (ou la peur de l’échec) ?
Je vais vous faire une confidence. Depuis toute petite, j’ai un meilleur ami et un meilleur ennemi.
Mon meilleur ami, c’est l’échec.
Mon meilleur ennemi, c’est la peur de l’échec.
J’imagine que vous vous dites que j’ai “comme un souci”… Super 5.3 n’a pas la lumière à tous les étages… Comment peut-on dire que notre meilleur ami est l’échec ?
Et bien, je considère l’échec comme mon ami, car il m’a accompagné sans faillir depuis ma naissance. Il est encore avec moi aujourd’hui et sera à mes côtés jusqu’à ma mort. Je peux compter sur lui pour m’accompagner au quotidien. Et il le fait de diverses façons : soit il se manifeste concrètement (toutes les fois où je suis tombée alors que j’apprenais à marcher par exemple), soit il se manifeste indirectement (toutes les fois où je me souviens des erreurs qui m’ont menées à lui, comme ne pas réviser mon interro d’histoire par exemple). C’est en cela qu’il est mon ami : il me ramène à la réalité et me permet de me poser les bonnes questions, d’apprendre chaque jour de mes erreurs, d’évoluer en modifiant mes façons de faire…
Pour mon meilleur ennemi, je vous dois aussi quelques explications :
Dans ma façon de voir les choses, la peur de l’échec revient à avoir peur de mon meilleur ami. Insensé n’est-ce pas ? Avoir peur de quelque chose qui vous aide à avancer, quand on le dit, c’est sûr que cela surprend ! (Oui, je sais, je soulève un problème que personne ne veut soulever… mais je suis comme ça, c’est mon côté philosophe !)
Pourquoi je qualifie cette peur d’ennemi ? Et bien tout simplement parce qu’elle aussi m’accompagne depuis la naissance, m’accompagne encore aujourd’hui et le fera jusqu’à ma mort. Mais à la différence de l’échec lui-même, la peur de l’échec ne sert qu’à m’empêcher d’avancer. Il me parle sans cesse, m’empêche parfois de dormir, m’empêche de prendre les bonnes décisions, m’enferme dans des schémas toxiques ou inconfortables sous prétexte que ceux-là, au moins, sont connus de moi…
Imaginez-vous, si vous aviez écouté cette peur et que vous l’aviez laissée prendre le dessus, vous n’auriez jamais fait vos premiers pas enfant, vous n’auriez jamais osé monter sur un vélo, quitter la maison de vos parents, postuler à votre premier poste ou tenté votre chance avec votre chéri(e)… si vous vous étiez laissé faire, vous seriez allongé ou assis quelque part, seul et immobile, muet, de peur de dire quelque chose d’erroné, de tomber en tentant de bouger, de vous faire envoyer promener en essayant d’aborder quelqu’un.
La peur de l’échec paralyse.
L’échec enseigne.
N’oubliez jamais que le lotus est une plante sacrée et magnifique qui prend racine dans la vase…
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait de tout ça ?
Et bien je vous propose de fabriquer votre mindset en béton à partir de ces révélations !
On l’a compris, l’échec est inévitable, et, au final, sous ses apparences effrayantes, il nous est bénéfique et nous permet de progresser.
On l’a compris aussi, la peur de l’échec ne sert à rien d’autre qu’à nous ralentir, voir à nous empêcher d’agir.
Et si le mindset est votre état d’esprit, il ne vous reste plus qu’à suivres ces quelques conseils, qui, s’ils ne sont évidemment pas “paroles d’Évangile”, vous donneront quand même quelques pistes pour maintenir une état d’esprit au top aussi souvent que possible :
- Croyez en vous ! Vous êtes capable d’un nombre incroyable de choses. Et pour le vérifier, il vous suffit d’essayer, et d’essayer encore !
- Prenez conseil autour de vous, mais faites-vous confiance et suivez votre intuition. Les conseils, et les avis de nos proches, même (et surtout) s’ils sont bienveillants, risquent de vous freiner. Et vous savez pourquoi ? Parce qu’il vous aime et qu’ils ont peur de l’échec à votre place (Oui, on a tous le même meilleur ennemi…)
- Ne cessez jamais d’apprendre, même (et surtout) dans votre domaine d’expertise. Les choses évoluent, les techniques, les méthodes et les clients aussi. Les mises à jour doivent être fréquentes. La remise en question est la meilleure amie de l’échec. Et comme le dit un certain dicton, les amis de mes amis sont mes amis (n’est-ce pas ?)
- Restez à l’écoute ! De vos clients, de vos collègues, de vos partenaires, de vos envies, de vos intuitions, de vos proches… Être à l’écoute, c’est apprendre, entendre, évoluer, créer, projeter de nouvelles façons de faire, être capable de répondre à de nouvelles demandes, proposer de nouvelles façons de procéder… Bref, rester à l’écoute, c’est s’offrir de nouvelles opportunités d’évolution.
- Considérez l’échec différemment. Comme je vous l’ai dit, l’échec est, quelque part, votre meilleur ami. Alors oui, les amis, des fois, ça dit ou ça fait des choses qui blessent, qui contrarient ou qui font mal. Mais la plupart du temps, ils le font pour vous faire progresser. L’échec ne déroge pas à la règle. Alors en cas d’échec, si vous voulez bouder, rager, pester, faites-le un bon coup, parce que ça soulage ! Mais tirez une leçon de ce qui s’est passé, et réessayez, révisez votre méthode, et essayez encore, jusqu’à la réussite. L’échec est le chemin quasi incontournable vers la réussite !
- Les neurosciences sont de votre côté ! Les recherches récentes l’ont prouvé : la neuroplasticité est un des superpouvoirs de votre cerveau. La neuroplasticité qualifie la faculté de votre cerveau à changer et adapter ses connexions neuronales en fonction des expériences et apprentissages. En d’autres termes, plus vous apprenez, plus votre cerveau est capable de modifier ses schémas d’action. Par conséquent, vous ne restez pas prisonnier d’ un schéma ancien. Et ça, c’est une bonne nouvelle !
Alors, dites-vous qu’avec votre propre histoire (personnelle, professionnelle, sentimentale…) vous avez à votre disposition tous les ingrédients pour vous fabriquer un mindset aux petits oignons ! Expérience, remise en question et persévérance seront vos meilleures aides. Et bien sûr, toute l’équipe de l’école 5.3 pour vous soutenir !
Croyez en vous comme nous croyons en vous !
Super 5.3 pour vous servir.
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